Convocation du porte-parole de la Confédération Paysanne

Nous relayons un message de Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération Paysanne.

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Bonjour à toutes et à tous,
Au lendemain du désarmement de la bassine illégale de Cramchaban, le SN en cortège est allé au ministère de l’agriculture rendre le morceau de pompe symboliquement démontée pour dénoncer l’accaparement de l’eau par quelques agriculteurs au profit d’un seul et unique modèle, prédateur des paysan.nes et du vivant. Nous avons été raccompagnés manu militari jusqu’au métro sans avoir pu échanger avec Julien Denormandie, ni rendre le tuyau.
Début décembre, lors d’un rendez-vous avec JDN, celui-ci nous a assuré que l’insupportable action des bassines ne resterait pas impunie. Ça y est, la machine judiciaire est en route ; Nicolas a été convoqué à une audition libre de mise en cause; le jeudi 17 février, pour répondre de l’accusation de vol aggravé, en réunion et avec dégradation. C’est un moment que nous attendions, que nous savions devoir arriver et qui doit nous permettre d’amplifier notre écho et notre mobilisation dans cette lutte en cours, pour arriver plus déterminés et nombreux que jamais en Deux Sèvres le week-end des 25, 26 et 27 mars.
Un rassemblement de paysan.nes de la Conf Jura et de quelques membres du SN aura lieu devant la gendarmerie de Salins les Bains pour soutenir notre porte-parole pendant l’audition. Nicolas y va serein, porté par la confiance des confédéré.es et la certitude de la justesse de ce combat. Nous étudions les possibilités de renforcer ce soutien par des communications presses, des rassemblements en départements ou autres. Après échanges avec une avocate nous reviendrons vers vous début de semaine pour vous proposer différents niveaux d’engagement pour se servir au mieux de ce temps comme d’un porte-voix médiatique sans nous mettre en difficulté juridiquement. La transformation de cette audition libre en garde à vue n’est pas totalement à exclure. Il nous faudra collectivement dans ce cas pouvoir réagir vite, fort et le plus largement possible. 
On lâche (toujours) rien !

No bassaran

Véronique MARCHESSEAU
Secrétaire générale de la Confédération paysanne