L214 a enquêté sur le plus grand syndicat agricole français, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), qui prône une agriculture productiviste et intensive.
À l’aide d’images d’archives, d’interviews d’éleveurs et de synthèses graphiques, les épisodes explorent de multiples facettes de ce syndicat faiseur de ministres. Il met en lumière sa restructuration de l’agriculture, ses conflits d’intérêts, mais aussi les conséquences désastreuses de son action pour les éleveurs, l’environnement et les animaux.
La majorité réactionnaire du Sénat, soutenue de fait par la ministre de l’agriculture, vient d’adopter un amendement à la loi de finances qui supprime brutalement l’Agence Bio.
Si cette suppression était confirmée en Commission mixte paritaire, ce serait un coup de poignard envers l’agriculture biologique et un signal extrêmement violent de régression écologique, sanitaire et sociale.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, le Sénat a refusé toute économie sur la ligne agricole… à l’exception de la suppression de l’Agence Bio. En période d’urgence écologique, les sénateurs sacrifient l’agriculture biologique pour assurer le maintien coûte-que-coûte de tous les soutiens à l’agro-industrie.
Ce choix est terrifiant, par son cynisme assumé et méprisant, et par ses conséquences sur les évolutions nécessaires des pratiques agricoles.
Exprimez votre colère et votre refus de cette régression à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique en interpellant avant le 30 janvier les membres de la Commission mixte paritaire.
Séminaire avec PlantCoopLab : Cueillir en coopérant avec les plantes
Mercredi 29 janvier, 14h-18h et jeudi 30 janvier, 9h-12h
Pour prolonger le travail entamé lors des journées d’étude de décembre 2023, l’AFC et le collectif de chercheurs PlantCoopLab vous proposent un second séminaire autour du rapport sensible au végétal dans la profession de cueilleur.
Ce nouveau rendez-vous vise à partager la synthèse des données recueillies lors du premier séminaire et permettre son appropriation par les professionnels de la cueillette. L’objectif pour l’AFC est de produire un support qui nous soit propre pour exprimer ce qu’il y a de particulier dans notre rapport au végétal.
Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté au premier séminaire pour s’inscrire à cette seconde étape de travail.
Une équipe de cantinier.es issue d’un réseau de cantines d’action et de lutte, monte avec du matériel de cuisine et de l’approvisionnement de nourriture sur le littoral de Dunkerque et de Calais pour rejoindre des collectifs (Help 4 Dunkerque, Secours Catholique, Utopia 56, Refugee Community Kitchen…) qui s’activent sur place, parce qu’il y a des besoins de solidarité face à la situation aux frontières.
Du 21 novembre 2024 au 13 janvier 2025, les grilles du square de la Tour Saint-Jacques (39, Rue de Rivoli, 75004 Paris) accueillent une exposition de photographies grand format dont le but est de mieux faire connaître La Via Campesina, le mouvement paysan international, auprès des parisien·nes et des personnes du monde entier de passage à cette période de l’année.
Depuis novembre 2021, le secrétariat international de La Via Campesina est hébergé dans les locaux de la Confédération paysanne à Bagnolet mais ce mouvement et ses actions restent peu connues du grand public.
Organisée en collaboration avec la Ville de Paris, l’exposition « La Via Campesina : la diversité paysanne nourrit et protège le monde », met en lumière le rôle central des paysan·nes et de leur travail. Que ce soit dans leurs champs, sur leurs fermes, sur les marchés, dans les mobilisations sociales ou lors de leurs actions de plaidoyer au sein des instances internationales, les paysan·nes, les sans-terre, les peuples autochtones, les pécheur·euses, les berger·ères, les travailleur·euses agricoles migrant·es jouent un rôle fondamental pour faire vivre et défendre l’agriculture paysanne. Par leur travail, les membres de La Via Campesina agissent chaque jour contre la pauvreté, la faim et les crises climatiques.
Les portraits et scènes présentés dans cette exposition, réalisés entre 2003 et 2024 par des militant·es et des photographes allié·es de La Via Campesina, illustrent la richesse de notre mouvement et la diversité de ses 180 organisations membres répartis sur les cinq continents. Des champs de café du Honduras, aux parcelles maraîchères du Brésil ou du Mozambique, en passant par les oliveraies de Palestine, les rizières du Bangladesh, les prairies françaises et les parcelles vivrières d’Indonésie une grande diversité de situations et de systèmes de production se côtoient le long de ces grilles.
Ces images témoignent aussi des manifestations contre l’organisation mondiale du commerce et pour la souveraineté alimentaire, pour la préservation des communs, des semences paysannes et de la vie en général. Le fil commun de la solidarité et de l’unité, présent en toile de fond de toutes ces luttes, relie toutes ces photographies les unes aux autres.
Enfin, par ces visages, nous voulons célébrer celles et ceux qui défendent l’agriculture paysanne au quotidien et en assurent la pérennité, notamment les jeunes et moins jeunes ainsi que les femmes et toutes les personnes issues de la diversité de genres qui s’installent en agriculture.
L’inauguration de l’exposition aura lieu le 21 novembre à 14 heures ausquare de la Tour Saint-Jacques en présence de plusieurs représentantes de La Via Campesina et de personnalités de la ville de Paris.